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Les fuites urinaires 

L'incontinence urinaire est la perte involontaire des urines par l'urètre. Ce problème de fuites urinaires est fréquent et augmente avec l'âge. De très nombreuses causes peuvent être à l'origine d'une incontinence urinaire. De nombreux facteurs de vie la favorisent également.

 

On distingue habituellement deux types d’incontinence : l’incontinence à l’effort et l’incontinence par impériosité.

 

L’incontinence urinaire par impériosité

Cette forme d’incontinence également appelée incontinence par urgences ou urgenturie, est caractérisée par des fuites qui surviennent lors d’envies pressantes (impérieuses) d’uriner. Dans ces cas, il peut s’agir de petites fuites d’urines (quelques gouttes) ou parfois de fuites importantes, voire de mictions complètes involontaires (la vessie se vide brutalement tellement l’envie est pressante).

L'incontinence urinaire à l'effort 

Elle se caractérise par une fuite involontaire d'urine survenant à l'occasion d'un effort tel que la toux, le rire, l'éternuement, la marche, le changement de position, le soulèvement de charges, ou tout autre activité physique augmentant la pression dans l'abdomen.

 

De nombreux facteurs de risque favorisent l’apparition de l’incontinence urinaire d’effort comme par exemple :

  • l’âge (à partir de 65 ans le risque est multiplié par 2,5)

  • la grossesse et l’accouchement

  • la ménopause

  • le surpoids

  • la constipation

  • une descente d’organe

  • le tabagisme

  • la pratique d’un sport à impacts…

 

 

 1 femme sur 5 souffre d’incontinence urinaire d’effort, avec un pic maximal entre 55 et 60 ans.

Près de 10 % des femmes jeunes nullipares (c’est-à-dire qui n’ont jamais accouché) sont atteintes, mais ce chiffre peut monter à 30 % lorsqu’elles sont très sportives. 

Dans 30% des cas, l'incontinence est mixte

L'incontinence n'est pas une fatalité, n'hésitez pas à en parler à votre urologue.

Le traitement par photobiomodulation

La photobiomodulation (PBM) est une technique qui utilise des lumières spécifiques, souvent dans le spectre infrarouge ou rouge, pour stimuler les tissus et favoriser la guérison. Son application pour traiter les fuites urinaires est un domaine émergent, et bien que des recherches préliminaires soient prometteuses, elle n'est pas encore largement reconnue comme un traitement standard.

  • Stimulation cellulaire : La lumière peut stimuler les cellules, augmentant la production d'énergie (ATP) et favorisant la régénération tissulaire.

  • Amélioration de la circulation sanguine : Elle peut également améliorer la circulation, ce qui pourrait aider à renforcer les tissus du plancher pelvien.

  • Réduction de l'inflammation : La PBM peut réduire l'inflammation dans les tissus affectés, ce qui pourrait contribuer à une meilleure fonction.

Le traitement par remusculation du périnée par émissions d'ondes électromagnétiques

L'EMS HIFEM, ou Électro-Stimulation Musculaire Haute Intensité, utilise des impulsions électromagnétiques de haute intensité pour stimuler les muscles de manière ciblée. Ces impulsions provoquent des contractions musculaires supramaximales, qui ne peuvent pas être atteintes par l'exercice traditionnel

C’ est un traitement innovant et rapide qui a permis d’améliorer la qualité de vie de 95% des patient(e)s y ayant eu recours.

Quelques conseils pour ralentir les fuites urinaires :

1. Buvez beaucoup d’eau : répartissez votre consommation d’eau (au moins 1,5 L) sur toute la journée. Moins vous vous hydratez, plus votre urine est concentrée et plus elle irrite votre vessie. Votre cerveau déclenche alors des contractions de la vessie à répétition pour évacuer l’urine. Autre inconvénient : une déshydratation chronique favorise la constipation, un autre facteur aggravant de l’incontinence. Évitez toutefois de boire au moins 2 heures avant de vous coucher.Pourquoi ? Une envie d’uriner risque de vous réveiller au milieu de la nuit et vous ne bénéficierez pas d’un sommeil réparateur.

2.  Adoptez de bonnes habitudes alimentaires : Consommez avec modération café, thé, boissons gazeuses, chocolat, agrumes, épices, et produits allégés (dit “light”) et industriels, riches en édulcorants. Ces boissons et aliments sont irritants pour la vessie. Évitez les boissons diurétiques telles que certaines tisanes, la bière et de manière générale, l'alcool.Pourquoi ? L'alcool irrite la muqueuse vésicale et favorise une hyperactivité de la vessie, en même temps que les risques de perte de contrôle de la miction.

 3. Prévenez la toux chronique : Fumeurs, renoncez à la cigarette. La broncho-pneumopathie chronique obstructive, pathologie le plus souvent développée par les fumeurs, se manifeste par une toux persistante. Avis aux adeptes de cigarettes électroniques, le vapotage n’est pas non plus sans danger pour les poumons.Pourquoi ? Outre les complications respiratoires qu’elle peut entraîner, la toux multiplie les pressions intra-abdominales et sur-sollicite les muscles du plancher pelvien. Conséquence : une fragilisation pelvienne augmente les risques d’incontinence d’effort.

 

 

4. Renforcez votre périnée : tonifiez votre plancher pelvien avec des exercices simples (Biofeedback, électrostimulation, exercices de Kegel). Hommes et femmes, vous pouvez apprivoiser en douceur les muscles de votre périnée grâce à des séances de rééducation périnéale. Parlez-en à votre médecin urologue. Des appareils technologie HIFEM comme MY SCULT notre coussin intime ou encore combinant plusieurs types d'électrostimulation comme notre DAFNE sont destiné à vous aider à la rééducation.

5. Luttez contre la constipation : privilégiez une alimentation riche en fibres, (céréales complètes, fruits et légumes). En augmentant le volume des selles, ces aliments facilitent l’évacuation et soulagent votre vessie. Par ailleurs, utilisez avec prudence les médicaments à effet constipant comme certains antidépresseurs, les antiacides et les préparations à base de fer. Enfin, n’abusez pas des laxatifs : pris trop fréquemment ils rendent les intestins paresseux. Veillez également à vous rendre aux toilettes dès que le besoin s’en fait sentir. Se retenir c’est entrer dans le cercle vicieux de la constipation. Pourquoi ? Il est primordial d’améliorer votre transit intestinal car la constipation fragilise les muscles du plancher pelvien, et donc la capacité de fermeture du sphincter vésical. Avec le temps, ce trouble peut même favoriser chez les femmes une descente d’organes.

 

6. Apprenez à gérer votre stress : le besoin d’uriner est un symptôme « normal » de stress. Ainsi, si vous êtes anxieux de nature ou si vous vivez dans la peur des fuites urinaires, vous risquez d’aggraver la situation. Retrouvez votre sérénité : pratiquez une discipline ou adoptez des astuces qui vous aident à libérer vos tensions et rappelez-vous que vous n’êtes pas seul dans cette situation. L’incontinence touche 4 millions de Français. Pourquoi ? En cas d’inquiétude, vos muscles se raidissent, notamment dans la région abdominale. Votre vessie se trouve comprimée et le besoin d’uriner se fait sentir, même si votre vessie est presque vide.

 

7. Ménagez votre vessie : lorsque le besoin d’uriner se fait sentir, ne vous retenez pas trop longtemps. À l’inverse, évitez la miction préventive qui conduit à pousser sur le périnée. La vidange de la vessie doit se faire en douceur pour ne pas abîmer le plancher pelvien. Pourquoi ? Bloquer régulièrement la miction pendant plus de 15 mn entraîne la prolifération des germes présents sur les parois vésicales, et avec eux le risque de développer une infection urinaire.

 

 

 

Même si ces gestes ne permettent pas à coup sûr d'éviter complètement les fuites urinaires, leur impact n’est pas négligeable. Changer ses habitudes au quotidien réduit efficacement le risque d'incontinence, assure une meilleure forme physique et permet de redonner le moral !

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